Pressé par Bruxelles pour se mettre en conformité avec ses petits voisins européens, la France ouvrira d’ici 2009 ou 2010, les paris sportifs et les jeux de casino en ligne (hors machines à sous) à la concurrence. Ce qui signifie concrètement la fin de la suprématie du PMU et de la Française des jeux.
D’autres opérateurs, répondant à un cahier des charges bien défini, pourront proposer des paris sur les courses hippiques. Mais attention, il n’est pas (encore) question de bookmaker ou de côte fixe. L’objectif étant de ne pas trop amputer « le rôle d’organisateur du PMU ».
Le casino en ligne sera extrêmement réglementé, selon le ministre du Budget, qui prévient de certaines règles contre le blanchiment d’argent et l’addiction aux jeux. Plusieurs opérateurs spécialisés dans le pari sportif comme Bwin ou Sport betting, voit dans cette ouverture une mine d’or. Une fois ouvert, le marché français qui s'élève à un milliard d'euros, devrait atteindre, selon les différentes études, près de 10 milliards d'euros.
Mais le gouvernement compte cependant garder un oeil averti sur ce marché, puisque le ministre parle d'une concurrence « maîtrisée et régulée ». Les grandes lignes de cette ouverture à la concurrence seront agrémentées au cours des ans à venir. Mais le ministre de budget prévient d’un control assidu et d’une lutte contre l’addiction. Une des raisons premières au refus d’ouverture des machines à sous… jugées trop attractives
Source: unhomme.fr