Personne aujourd’hui n’est en mesure de savoir exactement en quoi consiste la stratégie du gouvernement en matière de jeux en ligne. Ca va être légaliser ou pas ? Qui seront les acteurs concernés ? Uniquement les casinos terrestres français comme les groupes Tranchant, Barrière et Partouche ? Des casinos en ligne de renom comme Casino Tropez, Roxy Palace ou 888 devront ils ouvrir une filiale en France pour pouvoir proposer leurs jeux aux Français en toute légalité?
Comment trouver 800 millions d’euros en guise de financement de ces chaînes ? C’est simple comme un coup de fil ! Vous taxez les chaînes privées, les télécommunications, la FDJ, le PMU et les 197 casinos français. Et le tour est joué. Alain Minc aurait soufflé cette idée de suppressions de publicités au président Sarkozy et de compenser par des taxes sur les télécoms, les chaînes privées et Internet. Thierry Ardisson qui est producteur d’émissions avait trouver une belle formulation pour taxer les casinos « taxer le vice pour financer la vertu ». Les jeux d’argent comme la Française des jeux, les casinos, le PMU et probablement les sites de jeux en ligne devront mettre la main au porte monnaie une fois de plus. Il est vrai que les chiffres des jeux d’argent en France donnent le tournis aux économistes qui voient en eux la poule aux œufs d’or et un moyen simple pour prélever des taxes. Le chiffre d’affaires (CA) de la FDJ s’élève à 9 milliards d’euros tout comme le PMU, le CA du groupe Partouche est estimé à 500 millions d’euros, le groupe Barrière à 300 millions d’euros. La recette fiscale de cette brochette « jeux » s’élève à environ 20 milliards d’euros.
Voilà que l’Organisation des Nations Unies (ONU) met son grain de sel. Ainsi, l’ONU réfléchit à taxer les jeux et le commerce sur le net. Afin de financer la lutte contre la pauvreté. Philippe Douste-Blazy, nouveau conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon, a annoncé que l’ONU planchait sur cette taxe qui permettra de financer le développement. Décidement, le monde a les yeux rivés sur les jeux d’argent qui est en proie d’être le seul moyen de financer tout type de projets. On a eu droit à la taxe de solidarité sur les billets d’avion pour financer les pays en développement et voilà que les sites de poker online et de casino en ligne voient arriver la taxe pour combattre la pauvreté. A suivre ...
Source: Casinoweb